Actualité
Juive : Dans quel état d’esprit êtes-vous à quelques jours de votre convocation
au TGI de Nanterre ?
Arno Klarsfeld: Je suis avant tout très attristé que le représentant du ministère public ait jugé nécessaire d’ouvrir un réquisitoire introductif alors que les propos que j’ai tenus sont à la fois d’une grande modération et d’une grande évidence. Je suis d’autant plus attristé que mon père (Serge) et moi-même défendons la France sur les questions d’antisémitisme.
A. J. : Revenons sur le contexte de vos propos tenus sur I Télé le 9 janvier dernier.
A.K. : Le contexte, vous le connaissez. Ce jour-là, le Conseil d’Etat décidait d’interdire le spectacle de Dieudonné. La plainte date du lendemain.
A.J. : Comment voyez-vous la suite des choses ?
A.K. : Sur la convocation, le juge d’instruction envisage une mise en examen. On verra… Je ne regrette pas d’avoir tenu ces propos qui sont à mes yeux une évidence. L’auteur des tueries de Toulouse était issu des banlieues, non ? L’affaire Ilan Halimi ne s’est pas non plus passée sur la planète Mars. Je rappelle que dans mes propos je n’ai pas englobé tous les jeunes des banlieues. J’ai dit qu’une partie était antisémite. C’est la vérité. Je ne vois pas comment cela peut déboucher sur une condamnation.
Arno Klarsfeld: Je suis avant tout très attristé que le représentant du ministère public ait jugé nécessaire d’ouvrir un réquisitoire introductif alors que les propos que j’ai tenus sont à la fois d’une grande modération et d’une grande évidence. Je suis d’autant plus attristé que mon père (Serge) et moi-même défendons la France sur les questions d’antisémitisme.
A. J. : Revenons sur le contexte de vos propos tenus sur I Télé le 9 janvier dernier.
A.K. : Le contexte, vous le connaissez. Ce jour-là, le Conseil d’Etat décidait d’interdire le spectacle de Dieudonné. La plainte date du lendemain.
A.J. : Comment voyez-vous la suite des choses ?
A.K. : Sur la convocation, le juge d’instruction envisage une mise en examen. On verra… Je ne regrette pas d’avoir tenu ces propos qui sont à mes yeux une évidence. L’auteur des tueries de Toulouse était issu des banlieues, non ? L’affaire Ilan Halimi ne s’est pas non plus passée sur la planète Mars. Je rappelle que dans mes propos je n’ai pas englobé tous les jeunes des banlieues. J’ai dit qu’une partie était antisémite. C’est la vérité. Je ne vois pas comment cela peut déboucher sur une condamnation.