Etre antisémite ne paye pas. Telle est la conclusion d’une étude menée par M. Weber (Université de Chicago), F. d’Acunto (Berkeley) et M. Prokopczuk (Université de Zeppelin) intitulée « Quand la méfiance en finance freine : persécution juive et investissement des ménages » (Haaretz). Elle affirme démontrer que les personnes vivant sur le lieu de persécutions juives passées investissaient moins (de 7,5% à 12%) dans le marché boursier et se méfiaient souvent du secteur financier. « Ceux qui vivent dans des régions où la violence contre les Juifs fut historiquement élevée font nettement moins confiance au marché boursier » affirment les trois hommes.
Pour tisser un lien entre ces deux phénomènes, ils avancent l’idée que la méfiance de la finance est l’héritage de la mentalité de ceux qui persécutèrent des juifs. Cette même méfiance aurait donc empêché des générations d’antisémites de s’enrichir autant que leurs concitoyens.