Hors des zones de combat proprement dites, ce sont les diplomates israéliens qui sont en première ligne. Et contrairement aux soldats de Tsahal, ils ne sont pas toujours armés pour faire face aux menaces. En particulier sur le front informatique. Les sites et les communications des missions diplomatiques sont de plus en plus souvent la cible d'attaques sur la toile, qui les paralysent durant des jours et parfois des semaines, avant de pouvoir être identifiées et neutralisées. Sans compter les dégâts causés et les risques pour la sécurité des données.
C'est ce constat qui a décidé le ministère des Affaires étrangères et le Bureau National de Défense cybernétique, à mettre sur pied un dispositif spécialement adapté qui permettra de détecter et d'identifier toutes les attaques cybernétiques contre les missions israéliennes dans le monde. C'est la société israélienne Check Point Software Technologies qui assurera la partie technique de l'opération.
Un centre de veille sera chargé de localiser en temps réel n'importe quelle attaque contre un site en Israël ou à l'étranger avec le soutien des ressources technologiques du Bureau de Défense cybernétique. Un projet qui s'inscrit d'ailleurs dans un programme plus large de protection informatique de l'ensemble des institutions israéliennes.
