Pour ce 67e anniversaire, la cérémonie traditionnelle de l’allumage des flambeaux est placée sous le signe des « Israéliens innovateurs et révolutionnaires » sur l’initiative du ministre de la culture et des Sports, Limor Livnat, qui a déclaré que l’idée est de mettre à l’honneur celles et ceux qui ont contribué à l’excellence israélienne et symbolisent le formidable capital humain du pays.
« Cette année, nous honorons des femmes et des hommes qui ont contribué à placer Israël sur le devant de la scène internationale et à le propulser dans la lignée des pays prédominants » confie Mme Livnat en ajoutant que « depuis la création de l’Etat, l’avantage d’Israël se trouve dans son capital humain. Ces Israéliens révolutionnaires, qui ont rendu le monde plus sûr, plus intéressant, plus évolué, donc meilleur, sont la fierté de notre pays ».
En effet, d’Ehud Shabtai, concepteur de l’application Waze qui permet à des millions d’utilisateurs de trouver leur chemin, à Rami Lévy qui a révolutionné le caddie familial, du professeur Marta Weinstock-Rosin qui a développé un traitement permettant de ralentir la croissance de la maladie d’Alzheimer à Daniel Gold dont le Dôme de fer a épargné d’innombrables vies lors du dernier conflit entre Israël et le Hamas en interceptant plus de 1000 roquettes, personne ne peut contester la prévalence d’Israël en matière d’innovations et de performances. Malgré les campagnes BDS récurrentes, chaque être humain, sur la planète, ou presque, se sert ou bénéficie quotidiennement d’un produit développé en Israël, clé USB, médicaments Teva, boissons Soda Stream, systèmes de sécurité dans les aéroports, ou réalise des économies grâce aux chauffe-eau solaires qui convertissent l’énergie solaire en énergie thermique, pour ne citer qu’eux.
Capital humain israélien
Dire qu’il existe un cerveau israélien peut paraître présomptueux. Pourtant il suffit de dénombrer le nombre de Prix Nobel pour s’en persuader. Douze Israéliens, depuis 1948, ont été lauréats de cette prestigieuse récompense, Shmuel Agnon, en littérature en 1966, Daniel Kahneman en Economie en 2002, Ada Yonath en 2009, le professeur Dan Shechtman en 2011 ou encore Arieh Warshel et Michael Levitt en 2013 en Chimie, sans oublier Ménachem Begin, Itshak Rabin et Shimon Pérès, Prix Nobel de la Paix. Les femmes et les hommes qui allumeront les flambeaux ne sont, bien sûr, qu’un échantillon du formidable capital humain israélien qui cherche, découvre, développe, jour après jour, afin d’améliorer le bien-être de l’humanité et notamment dans le domaine de la recherche sur ce fléau mondial qu’est le cancer. En effet, une des dernières découvertes développée dans le laboratoire du Technion d’Aaron Ciechnover, Prix Nobel de Chimie 2004, et publiée la semaine dernière, laisse apparaître l’espoir de l’éradication du cancer avec la découverte de deux protéines qui semblent capables de contrôler la croissance des cellules cancéreuses. « La recherche est encore à un stade préliminaire et plusieurs années seront nécessaires avant d’envisager de produire des médicaments » précise le professeur Ciechnover, mais l’ensemble de la communauté scientifique s’accorde à dire que cette découverte devrait constituer une avancée exceptionnelle.
Ah, j’allais oublier ! Envie d’une tomate cerise ? Sachez qu’en la croquant, c’est un peu d’Israël que l’on croque à pleines dents. En effet, elle est le fruit de cerveaux israéliens, les professeurs Nahum Kedar et Haim Rabinovitch. Pensez-y la prochaine fois !