Shmuel Toledano a fait son alyah il y a moins de six mois
et s'est établi à Netanya avec sa femme pour y couler une retraite paisible. Le
terroriste de Tulkarem qui l'a grièvement poignardé dans le dos, l'a surpris près de chez lui, alors qu'il faisait sa
promenade du soir avec son épouse. Son état n'est toujours pas stabilisé et les
médecins restent réservés.
La sergent-chef Alef – son nom est protégé par la censure militaire – commandait une position au carrefour Tapuah en Samarie, quand elle a ouvert le feu sur deux terroristes armés de couteaux, qui allaient attaquer un de ses hommes. La jeune femme a fait ce pourquoi elle avait été entrainée, mais aussi ce pourquoi elle avait fait son alya trois ans plus tôt : défendre Israël. Un choix qui l'a conduite à venir seule en Israël, en espérant pouvoir un jour faire monter d'autres membres de sa famille.
Cellule de soutien psychologique en français
Civils ou combattants, les immigrants de France se retrouvent comme tous les autres Israéliens, confrontés à la violence. Tous n'y sont pas préparés de la même manière et beaucoup doivent s'adapter à une réalité parfois difficile. La communauté francophone est pourtant relativement soudée, surtout au niveau local. L'entraide et la solidarité fonctionnent par le biais des associations ou des synagogues. L'Agence Juive a aussi mis en place une cellule de soutien psychologique en français, pour encadrer les plus vulnérables.