Depuis que le terrorisme palestinien a pris pour cible
l'aéroport de Tel Aviv et les passagers israéliens à la fin des années 60,
Israël a dû développer les moyens de protéger ses voyageurs, ses installations
et ses appareils.
Surveillance
L'attentat suicide de Zaventem n'aurait pas pu se produire
dans les mêmes conditions à Ben Gourion. L'aéroport international israélien
fait l'objet d'une surveillance qui commence bien avant les aérogares. Le premier contrôle visible
se trouve au checkpoint installé après la bretelle de dégagement de
l'autoroute. La surveillance continue aux abords et à l'entrée des terminaux,
puis à l'intérieur, par des agents et des caméras. Au total, onze cercles
concentriques jusqu'à l'embarquement du passager.
Technologie
Les bagages sont systématiquement scannés. Les détecteurs utilisés sont optiques, mais aussi olfactifs pour la
détection d'explosifs.
Profilage
Le point le plus important reste l'analyse. Il s'agit de déterminer quels sont les personnes à risque. L'étude
de comportement, les questions posées aux points de contrôle, mais aussi
l'identité des voyageurs sont pris en compte. Ce qui signifie notamment que les
passagers arabes font l'objet d'un contrôle plus poussé, mais ils ne sont pas
les seuls. Cet aspect de la sécurisation est le plus efficace, mais aussi le
plus problématique pour les pays occidentaux qui ne veulent pas faire de
discrimination.