Ce n’est pas la première fois que le sujet revient à la surface. Appelant à la fin des rencontres de clubs israéliens en Cisjordanie (six équipes y évoluent en 3ème, 4ème et 5ème division du Championnat israélien), la Fédération palestinienne exhorte les dirigeants de la planète football à mettre hors du terrain l’Etat hébreu alors que la FIFA tient ces jours-ci un comité exécutif en Suisse. A l’appel des principales associations palestiniennes (CAPJPO-Euro Palestine), une manifestation s’est même déroulée le 12 octobre, devant le 87 boulevard de Grenelle, au siège parisien de la FFF. Les messages diffusés étaient sans appel : « Occupation-Ségrégation-No compétition !» ou encore « Vive le football libre ! Israël hors de la FIFA ! »
Pour le président de la FIFA , Gianni
Infantino , la résolution de ce différend entre Palestiniens et Israéliens
constitue une « priorité ».
« Je ne suis pas encore allé dans la région, simplement parce que
la situation est telle qu’en ce moment les conditions ne sont pas encore là.
Mais on y travaille », a indiqué à l’AFP le successeur de Sepp Blatter.
Qui a poursuivi : « Je suis toujours confiant qu’avec le dialogue,
avec la discussion, en parlant justement sport et en ne se laissant pas
politiser, on puisse trouver une solution ».