« Elle avait 65 ans, elle était directrice de crèche, juive. Sarah est morte le 4 avril dernier à Belleville, battue à mort et défenestrée par un jeune musulman radicalisé », a dénoncé l’élue le jeudi 1er Juin lors d’un débat sur l’antisémitisme au Parlement européen.
Interrogée sur i24, Frédérique Ries a rappelé que Sarah Halimi avait été « torturée, menacée » par un individu dont « le passé est connu de tous ». « L’assassin fréquentait des mosquées radicalisées et avait déjà insulté sa victime dans le passé », a-t-elle ajouté.
L’ancienne journaliste n’explique pas la frilosité autour de cette affaire et « comprend assez mal » ce silence pesant. Elle revient cependant sur la montée du Front national à cette époque de la campagne présidentielle française, une affaire qui aurait pu « booster » le vote frontiste.
« A l’indécence de ce meurtre s’ajoute l’indifférence », déplore l’eurodéputée. Elle salue toutefois l’appel des 17 intellectuels qui « exigent la vérité sur le meurtre de Sarah Halimi » publié dans Le Figaro. Parmi eux, figurent Alain Finkielkraut, Michel Onfray ou Elisabeth Badinter.