Ils sont là pour la soirée de Gala qui clôt la 15e édition de la semaine du Bac Bleu Blanc organisée fin décembre par l’Agence juive et l’Expérience Israélienne, placée sous le signe du 70e anniversaire de l’indépendance d’Israël et animée par Daniel Benhaïm, le directeur de l’Agence juive en France mais aussi par un David Ben-Gourion plus vrai que nature.
« C’est un rendez-vous éducatif intégré au programme scolaire, attendu impatiemment par les élèves depuis la 6e afin qu’aucun jeune juif de France ne termine sa scolarité sans avoir été en Israël », confie Daniel Benhaïm. Une semaine pour conjuguer Israël au passé, au présent et au futur, explique-t-il. Au passé, avec la découverte du lien historique entre le peuple juif et la Terre d’Israël, notamment en ce moment où il tend à être dénié. Maintenir une identité juive forte quand on est un jeune juif en France n’est pas toujours chose facile. Beaucoup connaissent Israël de manière superficielle pour y avoir été en vacances. Et Daniel Benhaïm estime que le lien avec Israël est une des composantes majeures de cette identité.
Une semaine initiatique et marquante
Au présent, poursuit-il, avec la découverte de tous les aspects de la société israélienne afin que chacun se sente concerné. L’un le sera par une visite au tombeau de Rachel, l’autre par celle d’une université alors qu’un troisième par une séance shopping. Et au futur car, explique Daniel Benhaïm, les participants découvrent ce qu’Israël leur propose après le bac. Etudes, Tsahal, service civil ou programmes Massa. Autre point phare de ce rendez-vous unique au monde, la cérémonie au Kotel, à la sortie du Chabbat. Une communion spirituelle. Chaque lycéen y a reçu en cadeau un recueil de Téhilim mais surtout un fil bleu et blanc qui le reliera, d’une façon ou d’une autre, éternellement, à Jérusalem, à Israël, sa Terre et son Peuple.