Donner un lieu de rencontre pour les industriels, les investisseurs, les experts en cyber-sécurité et les jeunes entrepreneurs, c'est la vocation de la Cyber Week. L'occasion de présenter de nouveaux produits, mais aussi de discuter et de réfléchir sur les menaces et les solutions dans un domaine en constante accélération. Ce n'est d'ailleurs pas un hasard si l'événement est organisé conjointement par la Direction Nationale de cyber-sécurité du cabinet du Premier ministre israélien.
Plus de 8 000 participants venus du monde entier suivent les ateliers proposés dans des domaines aussi pointus que la cryptographie, le blockchain, l'identité numérique et les différentes menaces générées par le cyber-espace, de la fraude au terrorisme. Des débats sont organisés sur la lutte contre le fléau des « fake news » ou l'adaptation de l'enseignement universitaire aux nouveaux défis technologiques. Une table ronde France-Israël devait également réunir le 19 juin de grands groupes français tels que Renault, Orange et Airbus pour évoquer leur stratégie commerciale dans la cyber-sphère et leur recherche d'idées auprès de startup israéliennes.
Les finalistes du concours de cyber-sécurité organisé par les ministères israélien et américain de la Défense et doté de 220 000 dollars ont été départagés le 17 juin. Dix start-up restaient en course sur 200 candidats. C'est la firme CardioScale qui est arrivée en tête avec son algorithme de surveillance médicale, permettant d'optimiser le secours aux victimes d'attentats. Colugo, une autre start-up israélienne est arrivée en deuxième place pour sa technologie de pilotage de drones.
