« Le négationniste Robert Faurisson est mort mais ses « thèses » immondes vivent encore. Le combat pour la vérité historique continue face aux faussaires de l’Histoire ». La Fondation pour la mémoire de la Shoah a réagi lundi au décès de Robert Faurisson, figure de proue du négationnisme. Cet ancien professeur de littérature à l’université de Lyon, dont il avait été écarté, est décédé dimanche 21 octobre, à 89 ans, à son domicile. Régulièrement condamné par la justice pour contestation de crime contre l’humanité, Faurisson niait l’existence de la Shoah et des chambres à gaz.
« Les prétendues « chambres à gaz » hitlériennes et le prétendu « génocide » des Juifs forment un seul et même mensonge historique, qui a permis une gigantesque escroquerie politico-financière dont les principaux bénéficiaires sont l’État d’Israël et le sionisme international, et dont les principales victimes sont le peuple allemand — mais non pas ses dirigeants — et le peuple palestinien tout entier », avait-il déclaré en 1980 au micro d’Europe 1.
(Tweet du dessinateur Jul sur sa page Twitter).https://twitter.com/jul_auteur/status/1054310052721500160
Qualifié de « faussaire de l’Histoire » par Robert Badinter, contre lequel il avait perdu un procès en diffamation, Robert Faurisson faisait parler de lui ces dernières années par des procédures en diffamation – la dernière en date contre la journaliste du Monde, Ariane Chemin – ou en se rapprochant de Dieudonné qui lui avait remis en 2008, au Zénith de Paris, le « prix de l’infréquentabilité ».