Les années passent, mais rien ne change à l’Unesco. Désormais dirigée par la Française Audrey Azoulay, l’institution, siégeant à Paris, s’est à nouveau distinguée mercredi 10 octobre par des prises de position anti-israéliennes. La Commission PX du Conseil exécutif a adopté hier deux résolutions, les 28 et 29, intitulées « Palestine occupés ».
Les textes, présentés
par l’Egypte, la Jordanie, le Liban le Maroc, Oman, le Qatar et le Soudan condamnent
l’Etat hébreu pour la « construction de la barrière de sécurité, la
réalisation d’excavations dans la partie Est de Jérusalem et pour d’autres
mesures visant à modifier le caractère, le statut et la composition
démographique du territoire palestinien occupé ».
Surtout, la Commission affirme dans l’une des résolutions que les Tombeaux des
Patriarches à Hébron et de Rachel à Bethléem font « partie intégrante du
territoire palestinien occupé ».
Ce n’est pas la première fois que l’institution onusienne affiche cette position. Dans un rapport publié en 2010, le Tombeau de Rachel était présenté comme une « mosquée » ; l’an dernier, les deux sites de Hébron et de Bethléem étaient présentés comme étant constitutifs du « patrimoine palestinien ». Israël ne faisant plus partie du Comité exécutif de l’UNESCO n’a pas participé au vote.