Actualité juive: Quelques mots sur vous…
Tal Senior : Je suis architecte depuis 25 ans. Mes œuvres ont été exposées au musée d'Art israélien de Ramat-Gan, à la biennale de Miami ou encore à l'hôtel de ville de Jérusalem. Je conçois des immeubles d'habitation, de bureaux, des villas, et j’ai remporté deux premiers prix pour la conception théorique d'une synagogue en tant qu'espace égalitaire. Et d'un monument à la mémoire des 1,5 enfants juifs exterminés pendant la Shoah.
A.J.: Pourquoi participer à ce concours ?
T.S. : J'ai vu l'incendie en temps réel à la télévision. Je connais bien cette cathédrale à la portée historique et culturelle. J'ai eu envie de relever ce défi et d'y apporter quelque chose d'innovant sans toutefois la transformer.
A.J.: Quel est votre projet ?
T.S. : Une grande flèche centrale transparente, en verre, qui se fond dans les nuages, qui n'est pas dominante et ne prévaut pas sur le bâtiment. Elle relie la Terre au Ciel et abrite un grand escalier en cuivre menant à une plate-forme d'observation à 26 mètres au-dessus du niveau du toit. De là, des vues spectaculaires sur le quartier de l'île de la Cité et sur la nouvelle architecture du toit de la cathédrale.
A.J.: La majorité des Français souhaitent que la flèche soit reproduite à l'identique. Vous comprenez ?
T.S. : C'est le même esprit qui était de mise quand l'architecte Leoh Ming Pei a conçu la Pyramide du Louvre aujourd'hui si bien intégrée. Mais rappelons-nous que la flèche qui s'est effondrée ne datait pas de la construction de Notre-Dame. Elle a été ajoutée en 1859 par l'architecte Viollet-le-Duc lors d'importants travaux de restauration du lieu.
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