Tout comme Paris et Lyon, Marseille fait partie des villes où l’élection du maire se fait en trois temps. Les deux premiers tours de ces municipales concernaient l’élection des maires de secteurs. Il revient désormais au nouveau conseil municipal d’élire le prochain maire de la cité phocéenne, le 3 juillet.
Si Michèle Rubirola, la candidate du printemps marseillais, vaste coalition rassemblant des insoumis, des écologistes et des socialistes a créé la surprise en arrivant largement en tête avec 38,28% des voix en faveur de sa liste, son opposante, Martine Vassal, liste LR qui a obtenu 30,75% des voix, peut encore espérer remporter la ville. Au conseil municipal, le jeu d’alliance devrait s’intensifier, à droite comme à gauche avec les élus divers gauche, divers droite et, peut-être, ceux du rassemblement national, pour constituer une majorité.
Dans ces élections, et face aux inquiétudes que suscite l’arrivée d’une majorité qui comporte en son sein des représentants de l’extrême-gauche, les représentants de la communauté juive, dont le président du consistoire et le Grand rabbin de Marseille, avaient appelé à aller voter pour éviter de «livrer [la] belle ville de Marseille aux mains des extrêmes ».