Les Pays-Bas ont toujours nié tout
soutien indirect de son gouvernement au terrorisme. En dépit des preuves
indéniables apportées par l’observatoire israélien NGO Monitor. Hier, La
ministre néerlandaise du Commerce extérieur et de la Coopération au
Développement, Sigrid Kaag, a finalement été contrainte, face aux preuves
présentées pendant la séance des questions au gouvernement, de reconnaître
qu'en soutenant financièrement l’ONG palestinienne UAWC -Union des comités du
travail agricole- son pays avait payé, entre autres, les salaires de deux de
ses employés. Samer Arbid, comptable et Abdul Razeq Farraj, directeur
financier et administratif. Entre 2013 et 2021 ce sont plus de 20 millions de
dollars qu'Amsterdam a versé à cette organisation afin de couvrir ses frais de
fonctionnement. Ces deux palestiniens, membres du Front populaire de la
Libération de la Palestine, ont été impliqués dans l'attentat contre la
jeune israélienne Rina Shnerb, 17 ans, le 23 août 2019, alors qu'elle faisait
une excursion près de la source de Dolev en Judée-Samarie. A son passage les
terroristes stationnés en amont ont actionné des explosifs qu'ils avaient
enterrés un peu plus tôt avant que les soldats de Tsahal ne viennent sécuriser
la zone. Le père et le frère de Rina avaient été blessés dans l'explosion.
Le gouvernement
néerlandais a donc annoncé qu'il suspendait sa contribution à l’UAWC jusqu’à
nouvel ordre. On a envie de dire que c'est la moindre des choses. Le temps
d'enquêter sur les liens entre l'organisation et le FPLP. On a envie de dire
qu'il pourrait y contribuer à nouveau si jamais il estime que les preuves ne
sont pas suffisamment éloquentes. D’autres pays européens soutiennent également
cette ONG : la France, l’Allemagne, la Norvège et l’Espagne. Même
l'Union Européenne contribue financièrement à des ONG palestiniennes qui
emploient officiellement des membres liés à groupes terroristes afin de couvrir
leurs funestes activités.