Noa aime à raconter que la première rencontre avec la musique de Jean- Sébastien Bach remonte alors qu’elle avait 25 ans. Elle a eu envie d’écrire des paroles sur « l’Ave Maria » et Gil a fait des arrangements sur un mode folk. Depuis c’est devenu un album prodigieux, le mot n’est pas trop fort, et c’est sans doute pour cette raison que le grand Quincy Jones a décidé de le produire. Prodigieux parce que toutes les musiques ont totalement été respectées. Noa a écrit des paroles en anglais et en hébreu imprégnées de ses préoccupations : l’amitié entre les peuples, la religion ou encore des outils techniques contemporains. Pour elle et Gil Dor, Bach a l’art de construire un pont entre les cultures et les générations. Et ici çà fonctionne à merveille, même lorsque « No Baby » flirt avec le swing ou l’alléluia de « All of the angels ».
Concerts le 22/11 à Alès, 23 au Théâtre municipal de Bastia, 25 au Bataclan Paris et 26 au Théâtre Sébastopol de Lille.