Après deux ans d’enquête, le parquet de Paris avait confirmé le caractère antisémite du meurtre de Mireille Knoll et réclamé, le 13 mai 2020 dans son réquisitoire définitif, un procès aux assises pour les deux suspects pour « homicide volontaire » aggravé par deux circonstances : sur personne vulnérable et à raison de la religion de la victime.
Cette première décision était un soulagement pour Daniel Knoll, le fils de la victime. « Avec notre avocat Gilles-William Goldnadel, nous avions présenté beaucoup d’éléments et je ne m’attendais pas à autre chose que ce caractère soit confirmé », nous avait-il confié alors. « Maintenant, il appartient aux juges d’instruction de suivre cette décision, ce que nous espérons ». C’est bien le cas aujourd’hui.