L'un des engins explosifs que transportaient les terroristes qui se sont infiltrés en Israël dans la nuit de dimanche à lundi, qu'ils s'aprêtaient à poser le long de la clôture de sécurité entre la Syrie et Israël pour les déclencher au passage de soldats
La réponse ne s'est pas faite attendre. 24 heures après que 4 terroristes qui s'étaient infiltrés en territoire israélien depuis la Syrie aient été éliminés par Tsahal, des avions de l'armée ont frappé dans la nuit de lundi à mardi des positions du régime d'Assad dans la région syrienne de Kuneitra. Et, rarissime, Israël a confirmé.
Nul doute que
Jérusalem a voulu adresser un message on ne peut plus clair à Assaf. Jérusalem
tient la Syrie pour responsable de toute agression contre Israël et de toute
violation de sa souveraineté en provenance de son territoire. Mais aussi
légitimer à la face du monde ces nouvelles frappes. "Nous avons été
agressés, nous avons le droit de riposter". "Tsahal a ciblé
depuis les airs des positions du régime syrien" pouvait-on lire dans un communiqué
publié par l'armée quelques minutes après les frappes. Entre autres cibles :
des postes d'observation du régime de Damas ainsi que des installations de
collecte d'informations. Des frappes dans lesquelles 15 militants pro-iraniens
auraient été tués. Concernant l'infirmation terroriste dans la nuit de dimanche
à lundi, l'establishment de la défense estime que c'est l'œuvre de l'Iran et
non du Hezbollah. Pour l'heure c'est le
calme sur le front Nord mais Tsahal maintient son niveau de vigilance au
maximum. Hassan Nasrallah, secrétaire général du Hezbollah, a averti que la
mort de l'un des membres de son mouvement dans une frappe imputée à Israël en
Syrie il y a plus de 2 semaines, n'a pas encore été vengée. Et Téhéran pourrait lui
aussi décider de s'en prendre à Israël après les nombreuses et mystérieuses explosions
survenues ces dernières semaines sur des sites stratégiques, dont certains
nucléaires, en Iran. Dont une aujoud'hui-même dans une zone industrielle près de Téhéran. Des explosions dont plusieurs sont imputées à Israël et
qui auraient permis de retarder l'ambition nucléaire des Mollahs d'au moins un
an. "Nous frapperons quiconque nous attaque ou tente de nous attaquer." a déclaré quelques heures après les frappes de Tsahal le 1er ministre israélien Benjamin Netanyahu